Le chef et aubergiste canadien parle de ses instruments de cuisine essentiels, de son repas le plus mémorable, de ses loisirs favoris, et bien plus.
Les racines du chef et aubergiste de nombreuses fois primé, Benjamin Leblanc-Beaudoin, sont solidement ancrées dans le secteur hôtelier. Sa grande aventure a débuté il y a plus de 15 ans, alors qu’il a accepté un emploi de préposé à l’accueil d’un hôtel. C’est là qu’il est tombé en amour avec l’univers de l’hôtellerie et de la cuisine, et dès lors qu’il s’est inscrit à une école culinaire.
Formé en cuisine française classique, Benjamin a travaillé pour des restaurants étoilés par le Guide Michelin à Paris et en Suisse, de même que pour des restaurants renommés d’Ottawa et de Toronto. C’est dans chacun de ces restaurants qu’il a puisé l’expérience et les connaissances lui ayant permis d’ouvrir son auberge à succès.
Nous avons discuté avec Benjamin afin d’en apprendre davantage sur la vie d’un chef cuisinier et pour le présenter en tant que porte-parole de Butterball.
Quand as-tu découvert ton amour pour la cuisine?
J’ai découvert mon amour pour la cuisine lorsque j’ai quitté le nid familial pour aller étudier. Comme j’avais grandi dans une famille qui se souciait de son alimentation, j’avais hâte de m’empiffrer de malbouffe. Après 3 semaines d’excès, j’ai décidé d’abandonner et de commencer à cuisiner par et pour moi-même. Des années plus tard, j’ai réalisé que mes parents avaient raison sur toute la ligne.
Quel est le premier repas que tu as réussi à maîtriser?
Le premier repas que j’ai réussi à maîtriser était un riz Pilaf. Du riz à grain long, des légumes, de l’eau et du beurre. J’adorais le parfum des oignons cuisant dans le beurre, et je continue encore aujourd’hui à cuisiner ce mets avec autant de plaisir.
Quel est l’ingrédient que tu aimes le plus cuisiner (à part la dinde) et pourquoi?
L’ingrédient avec lequel je préfère cuisiner (à part la dinde) est le beurre. Rien ne peut le remplacer. Le beurre ajoute de la saveur, de la texture et un côté crémeux à chaque mets. Pour moi, cuisiner sans beurre, c’est comme cuisiner sans passion.
Quel est l’instrument de cuisine dont tu ne pourrais pas te passer?
Il existe tellement d’instruments de cuisine différents, en plus de tous ceux qui continuent d’être inventés. Mais l’instrument de cuisine dont je ne pourrais pas me passer est la cuillère de bois. Et pas besoin de dépenser une fortune, la cuillère la moins chère peut faire l’affaire.
Quel est l’un des repas les plus mémorables de ta vie?
Mes souvenirs de repas sont nombreux. Je me rappelle, entre autres, d’un fruit de mer frit, pêché sur la côte de Cinque Terre, en Italie. Rien n’est plus frais que ça. J’y retournerais juste pour en manger encore!
Que préfères-tu de ton rôle d’aubergiste?
Ce que je préfère dans mon rôle d’aubergiste est la chance d’interagir chaque jour avec des invités venus de partout dans le monde. Les voir repartir avec le sourire procure un incroyable sentiment de satisfaction.
Es-tu sucré ou salé?
Si la question est sucré ou salé, ma réponse est toujours salé – 10 fois sur 10.
Quel repas préfères-tu cuisiner à la maison?
À la maison, j’aime bien cuisiner des aliments simples et nourrissants, et qui peuvent donner plus d’un repas. J’ai horreur de cuisiner pendant 4 heures un repas qui se mange en 15 minutes. Plus c’est simple, meilleur c’est. C’est probablement pour ça que j’aime cuisiner des pizzas et les garnir de restes de mon frigo.
Si tu n’étais pas devenu chef, quelle autre profession aurais-tu choisie?
Si je n’étais pas devenu chef, j’aurais continué à travailler dans l’industrie du voyage et du tourisme. J’ai adoré travailler à la réception d’un hôtel, et cet emploi me conviendrait encore aujourd’hui. À bien y penser, je joue en quelque sorte encore ce rôle à l’auberge!
Quelle est votre activité préférée quand vous n’êtes pas à cuisiner?
Quand je ne cuisine pas, j’adore voyager avec ma famille, que ce soit pour une escapade d’un jour ou pour des vacances, j’aime voyager et explorer. Mes voyages tournent toujours autour de la bouffe, des marchés publics et de nouvelles expériences culinaires, question de rester inspiré. La bouffe, c’est ma vie et ma passion.